Portrait de Rose Desmaisons
Alchimiste de l’énergie et de la créativité
Rose Desmaisons : artiste passionnée par la fusion de l’énergétique et de la créativité.
Mon parcours, jalonné de défis, m’a permis de trouver dans l’art une source immense de réconfort et de résilience.
Ma pratique artistique, qui marie la lave volcanique et l’émail, reflète cette quête d’harmonie et de transformation. La musique, tout comme l’art, joue un rôle essentiel dans mon processus créatif, apportant une dimension émotionnelle et spirituelle unique.
Une perspective authentique et accessible
Mon lien avec Espéranza, une jument d’une pureté exceptionnelle, enrichit également ma vision. Au contact des chevaux, on ressent de la douceur, du calme, de la puissance, et en les écoutant avec le cœur, on se reconnecte à notre meilleur humain et à notre âme, tout comme dans l’art et la musique.
Ainsi, je m’efforce d’inspirer et d’offrir une perspective authentique et accessible, transformant les expériences de vie en créations lumineuses.
Le chemin qui m'a amené à l'art et aux énergies subtiles de guérison
J’ai toujours été bercée par la créativité (musicale ou manuelle) et la nature. À chaque tristesse, je me rapprochais d’elles et celles-ci m’accueillaient toujours les bras ouverts, sans jugements.
Mes larmes ont été souvent essuyées par des airs mélodieux, je me suis sentie lavée par la pluie, caressée par les rayons du soleil, protégée par la brume, l’orage remettant les choses qui devaient l’être à plat…
Les éléments sont pour moi des ingrédients capables d’aider à gérer les émotions lorsqu’on sait les accueillir.
A l’école, je m’ennuyais beaucoup et je me sentais à part. Je manquais de confiance en moi et certainement paraissais timide. Les légendes sur les rouquines ne me facilitaient pas la vie. Je me réfugiais alors souvent dans un monde empreint de magie et me tenais voûtée (comme une sorcière).
Vers 20 ans, j’ai connu un choc traumatique sans précédent : un film d’horreur suivi d’un cauchemar où j’étais jugée par le diable lui-même, ont été les gouttes d’eau : je suis tombée dans l’incompréhension la plus totale de l’univers.
Toutes mes certitudes se sont effondrées : la religion, le bien, le mal, l’amour, la liberté …
Je ne savais plus qui j’étais et pensais que j’allais devenir folle.
Cependant dans cette orgie de mouvements sans logique pour moi, l’art et la nature ont toujours été mes garde-fous, puis mes guides.
Je me suis reconstruite peu à peu, différemment. Aujourd’hui mon corps m’exprime lorsque les choses sonnent faux pour moi, j’essaie de suivre mes ressentis, mon cœur.
Mes épaules s’ouvrent et la peur est de moins en moins présente.
Peu importe ce qu’il adviendra, je suis claire avec moi-même. Au travers de mes créations, j’aime symboliser cette image de traumatisme puis de résilience qu’offre la vie.
(Cf. la devise des alchimistes : dissoudre jusqu’à changer en matière basique et recombiner formant une substance nouvelle : « Solve et Coagula ».)
Oser regarder en face « son antagonisme humain » peu paraître éprouvant mais n’est-il pas aussi un cadeau de pouvoir s’accueillir tel que l’on est : avec ses fragilités qui ne sont pas forcément des défauts mais juste des caractéristiques.
Auparavant, il était rare que je choisisse mes amis, mes petits amis…Donc on me choisissait, et je relationnais par défaut, en essayant de faire mon possible pour ne pas déplaire. Je me calquais sur le moule de la société, sans faire de vague (c’est ce que l’on nous apprend souvent, sans connaître les conséquences réelles).
A force de chute, j’ai compris que cette stratégie n’était pas la bonne, les gens ne m’appréciaient pas plus du fait que je me sur-adapte ! Ce chemin-là était vicieux car ce qui me semblait bien ne l’était pas dans leur propre vérité.
Je me suis souvent retrouvée face à ce type de propos : je disais : « j’ai fait cela pour nous ! » et on me rétorquait : « je ne t’avais rien demandé ».
J’ai remarqué qu’en assumant mes choix directement liés à mes goûts, tout devenait plus simple et fluide et engendrait beaucoup moins de quiproquos. Et j’attire dorénavant à moi de belles relations qui résonnent d’avantage.
J’ai pu alors de nouveau me regarder dans le miroir sans avoir peur de moi-même et mon dos continue de se redresser.
Je suis loin d’être parfaite et peu importe car qu’est-ce que la perfection ? Sinon un point de vue qui change selon l’observateur.
J’avance doucement sur mon chemin pas toujours clair, mais je sais maintenant que derrière chaque ombre se cache une lumière pas encore comprise.
J’ai toujours été proche des animaux : en leur parlant, mes heurts s’estompaient, et je les aidais parfois à prolonger leur vie.
Les créatures magnifiques que sont les chevaux.
Lorsque je cherchais ma jument (…) je pense que ça a été un peu comme une histoire d’amour : « Comment s’aime-t-on ? »
Si on ne s’aime pas suffisamment, on prend « le ou la premier(e) venu(e) » et lorsqu’on s’aime, « on choisit », quitte à ne rien prendre plutôt que par défaut.
Cette jument était de toute beauté ! Allure fière, les proportions qui me laissent sans voix.
Je la revois s’amusant à tordre et onduler son encolure, tout en hennissant en direction de quelque chose que je ne percevais pas.
Son regard toutefois était doux et je ressentais que sa jeunesse avait juste besoin d’être canalisée doucement.
Étant mère de 2 jeunes filles, j’ai hésité un moment à accueillir une furie dans ma vie.
Mais au delà de cette légère appréhension, je voyais que mon cœur battait vers ce charisme incroyable et qu’il m’appartenais de reprendre ou non « confiance en moi » afin d’apprendre à la gérer au mieux.
Ce fut « un grand oui » et elle a été « un grand tournant » dans mon existence : peu à peu nous avons rencontré des défis comme par exemple lorsqu’elle ne voulait plus avancer mais juste « reculer à toute vitesse », j’en ai pleuré de fatigue ! mais nous avons surmonté les obstacles.
Cette jument est bien plus qu’un cheval, elle est « ma grande sage blanche ».
La vie bouscule, mais si elle ne bousculait pas, serait-elle incroyable ?
Trop lisse : elle est ennuyante !
Je n’aurais jamais cru pouvoir dire cela, mais vive la dualité !
Et si la différence était une richesse ?
Désormais j’utilise l’alliance de l’invisible et du tangible pour inspirer et transformer profondément.

Maître artisan d'art

Marque "Valeur Parc"

3ème prix "Talents de femme"

Côte Art Majeur

